Est-il encore possible de réussir en Chine ?

Face à la multiplication des « malls » et la croissance de l’e-commerce en Chine, comment les acteurs étrangers priorisent-ils leurs investissements ? Décodage des nouvelles stratégies de pénétration du 2e marché mondial pour le « retail ».

Par . Publié le 18 septembre 2017 à 18h18 - Mis à jour le 24 octobre 2022 à 12h17

Après l’euphorie des années 2000, le marché chinois a changé. Plus mûr, plus concurrentiel, plus avancé qu’aucun autre pays en termes d’omnicanal et de paiement mobile, il impose aujourd’hui ses règles du jeu. Lors du Mapic tenu fin août à Shanghai, nous avons rencontré de nombreuses enseignes internationales voulant se développer dans le 2e marché mondial du « retail ». Pour la plupart d’entre eux, la tendance estau « test & learn ». L’enseigne de cuisine italienne Vapiano (120 restaurants dans le monde) a choisi Shanghai pour y établir en 2015 son 1er restaurant sur les quais longeant la rivière Huangpu à Pudong (680 m2 en rez-de-chaussée et 200 m2 de terrasse) et elle se déploie pas à pas dans cette mégalopole de 25 millions d’habitants. Selon nos sources, ce restaurant a réalisé en 2016 un CA de € 1,8 million, via un ticket moyen de € 12,8 (supérieur à Pizza Hut) et environ 2.650 visiteurs par semaine. Pour la suite, le pragmatique Jack Chai en charge de Vapiano-Chine va s’adapter aux « learnings » de ces 2 ans d’activité : pour mieux piloter les charges opérationnelles,…