Accueil » Data » Paiement : L’initiation de virement est encore loin de concurrencer la carte Paiement : L’initiation de virement est encore loin de concurrencer la carte Dans le retail, où en est l’adoption de l'initiation de virement, alternative à la carte bancaire et surtout à Visa et Mastercard ? Entre le paiement B2C et B2B, dans quels parcours d'achat a-t-elle le plus de sens ? Si des obstacles à son développement persistent, l’initiation de virement s’avère toutefois efficace en complément de la carte. Plusieurs acteurs du paiement industrialisent la commercialisation de leur solution. Par Aude Fredouelle. Publié le 18 novembre 2022 à 12h40 - Mis à jour le 24 novembre 2022 à 14h11 Ressources Introduit par la DSP2, l’initiation de paiement (ou PISP) ouvre des possibilités nouvelles : remplacer le paiement carte par un virement. En ligne, au moment de payer, le client est rebasculé sur son application bancaire, où il s’authentifie pour valider le virement. En magasin, il reçoit un lien de paiement (ou flashe un QR code) qui l’envoie sur son application bancaire. Le virement déclenché peut être un virement classique mais aussi un virement instantané (SCT Inst), qui a pour avantage d’assurer le versement des fonds immédiat au commerçant. Mais près de deux ans après l’entrée en vigueur de la DSP2 fin 2020, ce mode de paiement s’est-il vraiment développé ? De nombreux obstacles Désormais, le marché s’accorde à dire que le virement ne remplacera pas la carte bancaire dans le retail, du moins pas à court ou moyen terme. “Le paiement par virement est beaucoup plus compliqué que ce que l’on a pu s’imaginer, reconnaît Pierre-Antoine Vacheron, DG en charge des paiements du groupe BPCE. D’abord, il ne comporte pas de protection du consommateur et le virement instantané étant irrévocable, c’est un frein important. Ensuite, contrairement aux flux monétiques, les flux de virements sont plus compliqués à tracer chez le bénéficiaire. Résultat : souvent, le retailer ne sait pas s’il a été payé ou non. Troisième frein : il est difficile de parvenir à une bonne ergonomie en faisant en sorte que les références et l’IBAN soient rentrés de façon standard. Et les solutions de paiement en “one click” qui existent avec la carte ne sont pas disponibles sur le virement. Enfin, de nombreuses banques le facturent environ € 1 pour le porteur.” Sans compter que “le standard des API open banking n’est pas toujours respecté”, ce qui affecte l’expérience client et le taux de succès des transactions. Résultat : chez BPCE, l’initiative annoncée en 2018 avec Air France, destinée à proposer aux clients du site de payer en virement instantané,… Cet article est reservé aux abonnés Déja abonné ? Connectez-vous Vous n’êtes pas encore inscrit ? Créez un compte pour tester notre offregratuitement pendant 1 mois Services en ligne : études, analyses, bases de données et bien plus encore Briefings quotidiens : actualités synthétisées Lettres hebdomadaires Nom Prénom Email Aude Fredouelle Essentiels Synthèse et historique de tous les contenus sur une thématique suivie en détails par la rédaction Les dernières publications Un an de crise : les initiatives des retailers face à la baisse du pouvoir d’achat Garanties et assurances : nouveaux moteurs de conversion et de satisfaction clients Analyses Synthèse et historique de tous les contenus sur une thématique suivie en détails par la rédaction Les dernières publications Facturation des retours : les pure players emboîtent le pas des enseignes omnicanales Ads.txt : avec quels prestataires publicitaires les retailers travaillent-ils ?