Drive en centre commerciaux : une formule d’avenir ?

Les consommateurs ont intégré le « drive » dans leur parcours omnicanal. Les expériences menées par Aushopping (Ceetrus) en France ou encore CapitaLand à Singapour montrent qu’un nouveau type de service, mutualisé, prend forme du côté des foncières. A quel coût ? Avec quels avantages pour les enseignes, notamment les indépendants ? Le modèle doit encore faire ses preuves.

Par . Publié le 06 juillet 2020 à 15h17 - Mis à jour le 25 octobre 2022 à 13h35

Dépistage du Covid-19, ventes directes d’agriculteurs, séances de cinéma… Tout ou presque peut se faire en mode « drive ». On l’a vu sur tous les écrans de la planète, pendant le confinement. Bien qu’aujourd’hui les magasins aient massivement rouvert leurs portes, la folie du drive ne semble pas retomber. Sous sa forme classique (des batteries de places de parking permettant aux clients de récupérer leurs achats en ligne, accolées ou non à des magasins), le drive fait même figure d’incontournable. Les investissements annoncés en juin par l’américain Walmart aux États-Unis sont symptomatiques du nouvel engouement pour ce canal (dont la rentabilité n’est pas toujours évidente en France, 20 ans après l’ouverture du premier drive par Auchan dans le Nord).…