« Il y a beaucoup d’opportunités autour de la vente en ligne et du drive »

Trois questions à Gary Swindells, P.D.G. de Costco-France

Par . Publié le 02 octobre 2019 à 11h09 - Mis à jour le 02 octobre 2019 à 11h09

Sophie
Baqué : Lors de l’exercice clos début septembre 2019, le CA de Costco a
crû de 7,9 % à US$ 149,3 milliards Costco, via 783 entrepôts dans 12 pays. Quelle
est la politique d’expansion de Costco en Europe ?

Gary
Swindells
 : Nous
avançons pas à pas, c’est au cœur de notre ADN et de nos valeurs. Costco ne
suit pas un rythme d’expansion exponentielle, au contraire : nous voulons
nous stabiliser, assurer des fondations solides avant de passer à l’étape
suivante. Cela a été le cas dans tous nos marchés internationaux, au Japon, au
Canada, en France, etc. Dans l’hexagone, Costco a ouvert en 2017 et compte
actuellement un magasin-entrepôt à Villebon-sur-Yvette (90.000 membres avec une
carte à € 36 / an, dont 85 % de clients particuliers et 15 % de
professionnels). Bien sûr, il y a d’autres opportunités en Europe et nous
espérons annoncer des projets ouvertures dans les prochains mois en France et
en Espagne.

Sophie
Baqué : Allez-vous lancer une activité de vente en ligne ?

Gary
Swindells
 : En décembre
prochain, il n’y aura plus que la France et l’Espagne qui n’auront pas
d’activité d’e-commerce. Il y a beaucoup d’opportunités autour de la vente en
ligne, notamment du « drive », mais nous voulons d’abord solidifier notre
métier principal avant de nous diversifier sur Internet. Dans les autres pays
(USA, Canada, etc.), l’activité e-commerce de Costco est vraiment
complémentaire à celle des magasins : seulement 3 % de la gamme vendue en
ligne est la même qu’en magasin. Et la profondeur de l’offre est également
différente : Chez Costco, on trouve en moyenne 3.800 références en magasin
contre 8.000 en ligne.

Sophie
Baqué : Comment sont organisées les équipes de « datas » chez
Costco ?

Gary
Swindells
 : A
Seattle, où a ouvert le tout 1er magasin-entrepôt Costco en 1983 et
où se trouve toujours notre siège mondial, on compte une grosse équipe dédiée
aux « datas ». Actuellement, ces compétences sont plutôt centralisées
aux USA, mais on retrouve certains départements supports dans les pays. C’est,
bien sûr, appelé à évoluer. Nous aurons certainement une équipe
« datas » en local lorsque nous lancerons un service de
« drive ».