Le Match des bonnes affaires

Prix, exclusivité, marques. Avec la montée en puissance des ventes privées sur Internet, les villages de marques traditionnels ont perdu leur chasse gardée, mais pas leur dynamique. Entre le déstockage en boutique ou en ventes privées, quelle stratégie faut-il adopter ? Quel est le canal le plus rentable pour les enseignes ? Nous avons mené l’enquête.

Par . Publié le 01 octobre 2016 à 16h22 - Mis à jour le 10 février 2017 à 19h42

Longtemps qualifié de « parent pauvre du retail », de « 5e roue du carrosse », le secteur du déstockage a été mis à l’écart pendant des années, caché, presque honteux. Les enseignes installaient leurs magasins « outlets » le plus loin possible de leurs boutiques classiques, pour ne pas ternir leur image…comme à Troyes, loin de tout.  Certaines marques de luxe comme Louis Vuitton préféraient même détruire leur surplus plutôt que de le vendre à prix bas. Aujourd’hui, la donne a changé. La majorité des enseignes se sont rendues compte que la valorisation du surstock était un élément de vente colossal. Dans la mode, les invendus varient entre 15 % et 20 % des volumes totaux. Des acteurs inédits ouvrent des magasins en villages de marques, comme Black & Decker, Bialetti (fabriquant de cafetières basé en Italie), L’Oréal, Jeff de Bruges, Lindt et Haribo.

 

Le secteur des villages de marques est bousculé par les ventes privées sur Internet qui ont le vent en poupe auprès des enseignes et des clients. « Les ventes privées sont une soupape pour nos résiduels de fin de saison,…