Les showrooms, avenir du « retail » ?

« Cachez ce stock que je ne saurais voir », disent les adeptes des « showrooms ». Pour d’autres enseignes, l’avenir est dans les magasins-entrepôts, avec des réserves dédiées à la préparation des commandes Internet. A l’ère du commerce omnicanal, où faut-il héberger le stock ? Quelles sont les stratégies les plus rentables ? Enquête sur la logistique 3.0.

Par . Publié le 19 mars 2018 à 19h08 - Mis à jour le 24 octobre 2022 à 12h16

Livrer plus vite, le bon produit, au bon endroit et au bon moment. Rentabiliser l’e-commerce. Limiter, tant que possible, les transferts d’articles d’un magasin à l’autre. En 2018, l’enjeu des flux logistiques ressemble à la quadrature du cercle. Insoluble… Et pour cause. Dans ce domaine, tout et son contraire existe. Aux USA, Rebecca Minkoff (accessoires) et Dyson (électroménager) réduisent au minimum le stock exposé en magasin. Certains vont jusqu’aux « showrooms » dédiés au conseil et à la mise en valeur de produits souvent haut de gamme, comme Warby Parker (lunettes) et Bonobos (mode pour hommes, 47 magasins), racheté par Wal-Mart en juin 2017 moyennant US$ 310 millions mais non rentable à l’heure actuelle. « Le modèle zéro-stock génère des économies de loyer car nous louons des espaces bien plus réduits et sans réserve, a dit le Directeur Marketing de Bonobos, Micky Onvural. Nous n’avons pas besoin d’avoir chaque référence exposée sur des racks,…

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