Livraison à domicile. L’impossible équation ?

En juin 2019 à Lisbonne, le salon Deliver a réuni une multitude d’acteurs engagés dans la livraison e-commerce. Face à des clients exigeant la gratuité, jusqu’où les enseignes peuvent-elles subventionner la livraison ? Existe-t-il des modèles gagnants ?

Par . Publié le 15 juillet 2019 à 15h43 - Mis à jour le 24 octobre 2022 à 12h25

La livraison est sans doute le défi n°1 du « retail », tant en termes d’excellence opérationnelle que de rentabilité. Si beaucoup d’enseignes rencontrées sont dans des logiques de subvention massive, toutes recherchent activement une sortie par le haut, confrontées à un client qui a deux exigences. La vitesse, d’abord. Selon André Pharand, Directeur Général Post & Parcel chez Accenture, « Le marché évolue, dans son ensemble, vers une livraison le jour même, ou à J+1 ». Et comme le disait ironiquement Jeff Bezos, « Il est impossible d’imaginer un futur où, dans 10 ans, un client se présentera et dira : J’aimerais que vous livriez un peu plus lentement. C’est impossible ». Actuellement, tous les acteurs veulent, et parviennent, à réduire leurs délais de livraison. Selon Kenneth Cassar, ancien Vice-Président Stratégie chez Rakuten Intelligence, aux USA, « le délai moyen de livraison des commandes Internet a encore baissé de 17 % l’an dernier.…

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