Quand le « BRICK » s’inspire du « CLICK »

Si la plupart des marques créent des boutiques, deux modèles de « retail » émergent, aux antipodes l’un de l’autre. D’un côté, le schéma traditionnel, caractérisé par ses m2 de boutiques dans lesquels il faut attirer le chaland. De l’autre, les nouvelles marques nées sur le Web gèrent des modèles agiles et des communautés de « fans » sur Internet avec une rentabilité bien supérieure. Quelles sont les leçons des marques « digital native » ? Enquête.

Par . Publié le 31 juillet 2018 à 18h02 - Mis à jour le 24 octobre 2022 à 12h27

On les appelle « Digital Native Vertical Brands » (ou DNVB). Nées en ligne, elles y interagissent directement avec leurs clients, sans passer par un réseau de distribution qu’elles ne maîtrisent pas. Elles manient les réseaux sociaux de main de maître mais racontent aussi leurs histoires en boutique. Elles ont éliminé les intermédiaires sans pour autant axer leur discours sur le« discount ». Dans la mode, il y a Boohoo et Mahabis au R.U., Revolve, Toms, Bonobos, Everlane et Reformation aux USA et en France, Le Slip Français et Sézane. Dans les cosmétiques, il s’agit de Glossier, Volition, Oh My Cream, Prose, etc. Dans les accessoires,il y a Warby Parker et Jimmy Fairly. Même l’univers de l’équipement de la maison est concerné avec des Casper et Tediber. Si bien des retailers ne prennent pas au sérieux pas ces petites marques ne pesant que quelques centaines de € millions de CA, celle-ci méritent pourtant que l’on s’y intéresse de près.…