Quels critères pour commercialiser les surfaces de vente ?

Par . Publié le 02 avril 2021 à 17h19 - Mis à jour le 02 avril 2021 à 18h05

Immobilier. En ce moment, les traditionnels indicateurs de trafic ne suffisent plus. Et pour beaucoup d’investisseurs, une question se pose. Comment, à l’heure actuelle, faut-il commercialiser les surfaces commerciales, à quel prix et selon quels arguments, lorsqu’un magasin remplit désormais de multiples fonctions, et que sa fréquentation varie dans des proportions considérables ? 

« Nous sommes convaincus que la façon de vendre à un retailer une cellule ou une entité commerciale, avec un prix au m2, en mettant un trafic brut en face de l’emplacement, n’est plus suffisante pour nos clients actuels, lance le porte-parole d’un investisseur européen sous couvert d’anonymat. On ne peut plus vendre aux retailers un trafic brut, en disant par exemple : il y a 6 millions de visiteurs par an dans ce centre. Cela ne marche plus. De plus en plus, on considère l’espace commercial comme un média, et les visiteurs comme une audience. Je crois que demain, la tendance sera de considérer les retailers comme des annonceurs. Le magasin devient donc un média avec une audience. Mais pour cela, il faut parvenir à travailler la data beaucoup plus finement et l’infuser dans nos arguments marketing et commerciaux. Aujourd’hui, au-delà du comptage, beaucoup de solutions s’offrent à nous mais on ne sait pas vraiment dans quelle direction aller pour avancer réellement dans cette notion de qualification de trafic ».