Social selling : peut-on vraiment s’en passer ?

Echanges sur WhatsApp, shopping sur Instagram… les consommateurs ont gardé le contact avec les enseignes pendant la crise. Canal d’influence et d’engagements pour les marques, les médias sociaux, générateurs de business au travers du Social Selling, ne peuvent plus être négligés.

Par . Publié le 04 novembre 2020 à 14h56 - Mis à jour le 24 octobre 2022 à 12h13

Cloitrées chez elles pendant le confinement, les clientes de Clarins se souciaient peu de se maquiller ! En revanche, elles avaient besoin de conseil pour prendre soin de leur peau et lutter contre le stress, d’après Hootsuite, qui offre des solutions de veille sur les réseaux. La marque de cosmétique (CA estimé : € 1,35 milliard et 58 boutiques en propre dans le monde) a donc adapté ses contenus sur les réseaux sociaux, postant tous les jours sur Instagram les astuces de sa coach beauté Rebecca Jones, le tout sans budgets supplémentaires, explique Deborah Holloway, Directrice Digital Media. Face à l’électrochoc du Covid-19, la marque a compris qu’il fallait communiquer avec plus d’empathie (lancement de consultations personnalisées Clarins&Me), et prendre soin de sa communauté.

A l’image de Clarins, nombre de retailers ont pu mesurer la réactivité et la place prise par Facebook et ses émules (Twitter, Pinterest, Instagram, TikTok, WeChat…) lors de la crise sanitaire. « C’est là que se trouve l’audience, les consommateurs y consacrent de plus en plus de leur temps. En outre, ces derniers ont parfaitement intégré le social media dans leur parcours d’achat »,…